Archive pour octobre, 2008

Musique : « 33 Tours » le dernier opus très réussi d’Alex Beaupain.

L’an dernier, il y a eu la B.O du film Les Chansons d’Amour, pleine de charme et de fausse légèreté. Une belle découverte qui en a ravi plus d’un, moi le premier, et qui a permis de prolonger le ravissement procuré par la subtile comédie musicale de Christophe Honoré.

Et voici maintenant 33 Tours, dernier album du même Alex Beaupain.

Nouvel opus, nouvelle réussite…

On y retrouve de jolis textes, ciselés, audacieux, poétiques et crus, qui disent le désamour, l’errance, l’amertume, les regrets, qui déclinent les souvenirs teintés de nostalgie, les formes contemporaines du spleen, du désir et du plaisir, qui se jouent des mots et des maux. On y retrouve aussi des mélodies qui se laissent déguster un peu plus à chaque nouvelle écoute et qu’on se surprend à fredonner tout au long du jour, ou d’une nuit blanche. On y retrouve enfin cette voix élégante et douce, une voix qui semble proche, amie, complice, qui murmure parfois plus qu’elle ne chante et à laquelle répondent au détour d’un morceau celles de Ludivine Sagnier, de Clotilde Hesme ou de Chiara Mastroianni, les trois actrices principales du film Les Chansons d’Amour. Elégante manière de montrer que ce disque s’inscrit dans la continuité du précédent dont il prolonge avec intelligence et talent la mélancolie, la drôlerie, le désenchantement aussi.

Un album à découvrir et à savourer donc, encore et encore.

Avec une mention spéciale pour les chansons « Novembre », « Comme la pluie », « Juste ces mots », « Je veux », « A travers » et « Pas grand Chose »…

                                     Musique :

Rencontres littéraires de la Médiathèque d’Orléans : samedi 15 novembre.

 Samedi 15 novembre : Médiathèque.

visuelrencontreslittrairesmdiathquenovembre2008.jpg

Table ronde-lectures

Auteurs, découvreurs et passeurs de mots en région,

clôture de la 2ème édition des Rencontres littéraires de la Médiathèque 

14h30-15h Introduction par Dominique Viart, professeur de littérature française à l’Université de Lille, essayiste et critique : la littérature française contemporaine.

15h-15h45 Interroger l’auteur et l’acte d’écrire avec les auteurs Franck Bellucci, Jean-Louis Tallon.

16h-16h45 lectures.

16h45-18h30 Interroger l’éditeur, le critique, le passeur et le phénomène d’émergence littéraire avec Paul Naget (éd. Demeter), Patrice Douchet, directeur artistique du Théâtre de la Tête Noire 

Lien : http://www.bm-orleans.fr/medias


 

Ci-dessous le dossier de presse et le pré-programme du

Salon des éditeurs indépendants du quartier latin

qui se tiendra

du 28 au 30 novembre à la mairie du 6ème arrondissement de Paris.

 dans salonditeursindpendantsprprogramme.pdf

 

pdf dans Agenda : dates à  retenir... dossierdepressesalondesditeursindpendantsduquartierlatinnovembre2008.pdf

Prochainement : représentation de la pièce « L »Invitée » :

Le Théâtre de la Rive

donnera deux nouvelles représentations de la pièce L’Invitée

couverturelinvite1.png

le vendredi 7 et le samedi 8 novembre

à 20h45

Espace Béraire

 à La Chapelle Saint Mesmin (45380).

                             linvite1.jpg

Un dîner de famille qui va rapidement tourner au vinaigre et au règlement de comptes…



 

L’action se déroule en 1985. Paul arrive à l’improviste chez ses parents pour leur présenter sa nouvelle conquête féminine, Solange. Mais le climat familial est tendu car Jean, le père, est gravement malade.

Et ce n’est pas la présence impromptue d’une invitée qui va apaiser la situation.

Bien au contraire…

                        linvite200849.jpg

Une révélation inconcevable …



Spectacle mis en scène par Françoise Tixier

                  de la compagnie professionnelle « Trait pour Trait » 

            Avec (par ordre alphabétique) :

Franck Bellucci (Paul)

Serge Burnel (le Père)

Mercédes Fournier (Solange)

Monique Ronsse (la mère)

                                             Sylvie Sauquet (Claire) 

Décor et affiche du spectacle :

Serge Burnel

Régie :

Jean-Michel Ronsse

Musiques :

 - »Chants traditionnels », Kol Nidre, pour violoncelle et piano 

- »Deuxième Suite pour violoncelle », J.S.Bach, début de la « Sarabande »

Prochainement : représentation du « Théâtre de la Rive ».

Le Théâtre de la Rive

donnera deux nouvelles représentations de la pièce L’Invitée

couverturelinvite1.png

le vendredi 7 et le samedi 8 novembre

à 20h45

Espace Béraire

 à La Chapelle Saint Mesmin (45380).

                             linvite1.jpg

Un dîner de famille qui va rapidement tourner au vinaigre et au règlement de comptes…



 

L’action se déroule en 1985. Paul arrive à l’improviste chez ses parents pour leur présenter sa nouvelle conquête féminine, Solange. Mais le climat familial est tendu car Jean, le père, est gravement malade.

Et ce n’est pas la présence impromptue d’une invitée qui va apaiser la situation.

Bien au contraire…

                        linvite200849.jpg

Une révélation inconcevable …



Spectacle mis en scène par Françoise Tixier

                  de la compagnie professionnelle « Trait pour Trait » 

            Avec (par ordre alphabétique) :

Franck Bellucci (Paul)

Serge Burnel (le Père)

Mercédes Fournier (Solange)

Monique Ronsse (la mère)

                                             Sylvie Sauquet (Claire) 

Décor et affiche du spectacle :

Serge Burnel

Régie :

Jean-Michel Ronsse

Musiques :

 - »Chants traditionnels », Kol Nidre, pour violoncelle et piano 

- »Deuxième Suite pour violoncelle », J.S.Bach, début de la « Sarabande »

Salon des éditeurs indépendants du quartier latin : 28 au 30 novembre 2008.

Ci-dessous le dossier de presse et le pré-programme du

Salon des éditeurs indépendants du quartier latin

qui se tiendra

du 28 au 30 novembre à la mairie du 6ème arrondissement de Paris.

Salon des éditeurs indépendants du quartier latin : 28 au 30 novembre 2008. dans Agenda : dates à  retenir... pdf salonditeursindpendantsprprogramme.pdf

 

pdf dans Agenda : dates à  retenir... dossierdepressesalondesditeursindpendantsduquartierlatinnovembre2008.pdf

Note de lecture : « Brouillages » d’Armel Veilhan, théâtre, éditions Les Mandarines.

Difficile de rendre compte de la lecture de cette pièce dont la composition est complexe puisqu’elle fait alterner deux temporalités tout en multipliant les jeux d’échos et de parallèlismes. Difficile aussi de commenter une oeuvre aussi dense qui met en scène des personnages attachants, dérangeants, émouvants, contradictoires, bref profondément humains dans leurs forces et leurs faiblesses. Difficile encore d’évoquer tous les thèmes abordés par l’oeuvre tant ils sont nombreux : le mensonge, la quête identitaire, le secret, la confusion des sentiments, la conscience politique, la création artistique, l’engagement, l’amour et le désir, le rapport à l’histoire et au monde, l’emprise du passé et des souvenirs…

En vérité, la pièce d’Armel Veilhan joue de tous les brouillages : brouillage de l’espace, brouillage du temps, brouillage de l’identité des personnages. Brouillage de la dramaturgie traditionnelle également, celle à laquelle nous sommes (trop) souvent habitués.

Et c’est justement ce qui fait tout l’intérêt de cette oeuvre foisonnante, riche, qui interroge, dérange, surprend le lecteur lequel, une fois la difficulté de la première découverte du texte passée, n’a plus qu’une envie : découvrir la pièce telle qu’elle est actuellement mise en scène et interprétée à Paris. Pour voir et entendre ce qui n’a pu être qu’imaginé. Pour que les personnages prennent chair et voix.

Armel Veilhan avait déjà enthousiasmé la critique avec son premier roman Un Enfant dans l’Hiver (Albin Michel). Avec Brouillages (éditions théâtrales Les Mandarines), il se révèle être un dramaturge prometteur parce qu’ambitieux et exigeant. Un dramaturge en quête de sens. Ce qui n’est pas si fréquent de nos jours…

                                                                                            premirecouverturebrouillages.jpg

 

 

                                           

« Vicky Cristina Barcelona » : un savoureux marivaudage de Woody Allen.

L’une est blonde (Scarlett Johansson, irrésistible !), l’autre est brune (Rebecca Hall, superbe découverte). L’une sait seulement qu’elle ne veut pas d’une vie « normale » qui serait forcément menacée par l’ennui et la médiocrité. L’autre sait au contraire qu’elle veut se marier et s’installer avec l’homme de sa vie dans une grande et belle maison. L’une et l’autre, toutes deux américaines, sont donc fondamentalement opposées et pourtant elles sont amies et ont décidé de passer l’été à Barcelone. Et c’est là justement, dans cette ville de tous les possibles, qu’elles vont rencontrer un artiste grand séducteur qui va mettre à mal leurs certitudes respectives. Commence alors pour Vicky et Cristina, la blonde et la brune, une remise en cause de leurs projets, de leur rapport aux autres, au monde, de leur vision de l’amour et de la vie, de ce qu’elles sont, où plutôt de ce qu’elles croyaient être…

 Ce film de Woody Allen est une vraie réussite, ludique et jouissive, parce qu’il parvient à réinventer le marivaudage tout en actualisant ces jeux de l’amour et du hasard. Les personnages qu’il imagine, tous beaux et fragiles à la fois, s’adonnent à une valse des sentiments qui pour être légère, pétillante, n’en est pas moins subtile et sérieuse. Il y a même dans ce dernier opus allénien des accents qui peuvent rappeler la poésie tragi-comique des films d’Almodovar (l’action se déroule à Barcelone, ne l’oublions pas !), surtout lorsqu’intervient le personnage fou et passionné qu’interprète magistralement une Penélope Cruz plus sexy que jamais.

En fait, c’est avec beaucoup de finesse et de fausse légèreté que Vicky Cristina Barcelona aborde les questions de la sensualité, de la quête d’identité, de la liberté individuelle et même de la création artistique. Le cinéaste poursuit donc la nouvelle voie qu’il a empruntée depuis son excellent Match Point et réussit à suggèrer la complexité des êtres et des relations humaines tout en évitant adroitement les pièges de la démonstration didactique.

Et si les comédiens, qui rivalisent tous de sensualité, donnent un charme indéniable à l’ensemble, la qualité du montage et de la bande son participe aussi pour beaucoup à la réussite de ce film.

Un film qu’il faut donc savourer comme il le mérite…

Assurément, un grand cru que ce dernier Woody Allen !

              

 

A propos du prochain salon des éditeurs indépendants du quartier latin:

A propos du salon des éditeurs indépendants du quartier latin

qui se tiendra les 28, 29 et 30 novembre

 à la mairie du 6ème arrondissement.

Information parue sur le site :

  »IndexNewsWeb.Info » à l’adresse suivante :

 http://news.indexweb.info/news/57736-les-editeurs-independants-quartier-latin-font-salon.html

« Sortons agendas et plumes, dans l’ordre qui siéra, mais notons dans tous les cas que les 28, et jours suivants, du mois de novembre, et ce, jusqu’au 30, se tiendra à la mairie du 6e arrondissement, place Saint Sulpice, à Paris, le 2e Salon des éditeurs indépendants du Quartier Latin.L’entrée sera libre, comme souvent dans une mairie, mais notons surtout que 80 éditeurs seront présents pour couvrir tous les champs possibles de la littérature et de la production.

Concerts, conférences, lectures et dédicaces accompagneront bien sûr ces journées de livres. Le programme ne devrait pas non plus tarder à être révélé ; seule information, l’invité d’honneur. « Cette année, en plus de ces éditeurs parisiens, la Région Bretagne sera mise en avant à travers des éditeurs indépendants de tout son territoire invités à nous rejoindre pour montrer leur production », explique un communiqué.

Rendez-vous dans nos colonnes, en attendant, pour en apprendre un peu plus. »

Andreas Grassl / Piano man et « Wikipédia » :

  

  L’affaire Andreas Grassl,

baptisée l’affaire « piano man » par les médias,

telle qu’elle est résumée

par l’encyclopédie participative en ligne

« Wikipédia » :

  

  

Andreas Grassl

                                 Andreas Grassl / Piano man et

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

(Redirigé depuis Piano Man)

Le mystère d’Andreas Grassl (né le 25 octobre 1984 en Italie ), dit le Piano Man, a suscité l’intérêt de la presse britannique et internationale pendant de longs mois en 2005.

Andreas Grassl, baptisé le Piano Man ou l’homme au piano, est un jeune homme trouvé habillé en smoking, complètement mouillé et inconscient, sur la plage de Sheerness de l’île de Sheppey (au sud-est de Londres) au Royaume-Uni le 7 avril 2005.

Le mystère sur son identité

Sans aucun moyen de l’identifier, il est transporté à l’hôpital de Gillingham. Cet homme d’une vingtaine d’années semble souffrird’amnésie ou d’autisme. Il ne parle pas, et ne communique que par l’intermédiaire d’un piano.

En effet, lorsque les infirmières lui ont présenté une feuille et un stylo, il a dessiné en détail un piano à queue. Les médecins l’ont alors placé devant un piano dans la chapelle de l’hôpital où l’homme s’est mis à interpréter différentes musiques allant de la musique classique de Tchaïkovsky à la musique pop/rock comme les Beatles. Les spécialistes qui ont pu l’entendre ont dit que c’était un bon pianiste sans toutefois être un virtuose.

La photo de l’homme au piano est alors diffusée dans tous les tabloïds britanniques précédés par le message « Si vous connaissez cet homme, appelez vite le 0500 700 700. » Plus de 1 500 personnes appellent le numéro vert national, en pensant reconnaître le Piano Man ou en inventant les histoires les plus saugrenues :

Une suédoise reconnaît son mari, pianiste de concert disparu, d’autres pensent qu’il s’agit du musicien tchèque, Tomas Strnad. Celui-ci doit même témoigner à la télévision tchèque pour contrer la rumeur. Des pianistes internationaux sont appelés au chevet du Piano Man pour tenter de le reconnaître. Rien n’y fait. Le jeune homme finit par pointer Oslo sur une carte et semble réagir au norvégien mais ne réagit toujours pas devant les questions de médecins. Il est alors placé dans une unité psychiatrique où les experts diagnostiquent de l’arythmie et de l’amnésie.                                                Andreas_Grassl dans

Malgré les différentes recherches faites par les forces policières de tous les pays européens et la notoriété de l’affaire dans les médias, il n’a pas pu être établi qui il était pendant plusieurs semaines.

Mi-août 2005, il finit par révéler son identité au personnel de l’hôpital où il est interné : Son nom est Andreas Grassl, il a 20 ans. Né en Bavière en Allemagne, il a deux sœurs et se dit homosexuel.

Interrogé par les médecins qui remarquent son soudain et remarquable rétablissement, il aide les enquêteurs à reconstituer son odyssée. Andreas serait arrivé dans le Kent après avoir perdu son travail. Très déprimé, il aurait voulu se suicider en se noyant dans la mer.

La polémique

Une fois le mystère enterré, une polémique est née.

Le Piano Man est accusé d’imposture. Au Royaume-Uni où la presse a l’habitude de payer les témoignages, l’histoire semble s’être nourrie d’elle-même. Andreas aurait simulé les troubles des malades mentaux.

Les Britanniques l’accusent d’avoir tout inventé, notamment son amnésie pour rester au chaud, nourri, logé, aux frais de l’État britannique.

Le psychiatre Oliver James a confié dans The Guardian qu’il était « aisé de prétendre être malade sur une courte durée [...]. Ce jeune homme n’est peut-être pas aussi atteint que les docteurs ont cru de prime abord mais il ne fait aucun doute qu’il connaît des troubles de la personnalité. On ne joue pas la comédie de cette façon pendant cinq mois sans être un peu malade ».

Le samedi 20 août 2005, Andreas Grassl a quitté Londres son billet d’avion vers l’Allemagne payé par l’ambassade d’Allemagne et sans avoir acquitté ses frais d’hospitalisation, estimés à 27 000 euros.

cornillonchristophe |
Les Livres de Loïc ! |
UN PEU DE POESIE |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les maux du coeur
| Mes mots...
| leidgens