Archive pour 18 mars, 2009

Souvenirs de la représentation de « l’Invitée » à Châteauneuf (15/3/09), par le Théâtre de la Rive. »

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Article « La République du Centre », le 18 mars 2009.

Pour davantage de lisibilité, cliquez sur l’article.

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Article paru dans la République du Centre du 18/3/09.

A propos de la représentation de l’Invitée à Châteauneuf-sur-Loire.

 

Attention !

l’article ci-dessus comporte une petite erreur : l’Invitée a été représentée par le « Théâtre de la Rive » et mis en scène par Françoise Tixier de la compagnie professionnelle « Trait pour Trait ».

Billet critique sur « Et pour le pire » paru sur le site « Livres et cinéma et quelques autres aventures culturelles – le blog de Yohan ».

Ci-dessous, l’avis de Yohan sur Et pour le pire,

Lien vers son blog :

 http://livres-et-cin.over-blog.com/article-28971271.html

Mercredi 18 mars 2009

Et pour le pire, Franck Bellucci

Après la belle découverte de Ce silence-là, le premier roman de Franck Bellucci, l’auteur publie un recueil de nouvelles au titre assez intriguant et inquiétant : « Et pour le pire ! » Et le pire, on le côtoie de près dans ces quatorze « fragments de vie », comme l’indique le sous-titre.

Le pire se cache ici dans des incidents, des événements qui transforment la vie des personnages : l’accident mortel, le deuil, la folie dans laquelle on tombe, la maladie. Des moments terribles, qui tombent sur les individus sans qu’ils s’y attendent, et qui ne savent pas comment réagir, coincés entre colère et chagrin. Comme dans la nouvelle inaugurale, « Choc frontal », et la dernière du recueil, « La dernière cigarette », où un accident de la route bouscule la vie des proches des accidentés. On plonge dans les secrets de famille, comme dans « Ton frère, ce clandestin », ou dans les affres de la séparation conjugale dans « Un père qui pleure ». Dans d’autres cas, c’est la folie qui domine, la folie liée à une douleur qu’on accepte pas dans « Et pourtant je l’aimais »… Une pointe de fantastique surgit même dans « Les Anges noirs », nouvelle où chacun se retrouve confronté à ses propres turpitudes.

La difficulté des recueils de nouvelles, c’est que le lecteur a souvent ses préférés. Dans ce cas-ci, ma préférence va aux nouvelles qui dévoilent, lentement, le secret qui mine le personnage principal (« Ton frère, ce clandestin »), et à celle où l’on sent l’amour (« A lundi »), la détresse des personnages. Dans « Un père qui pleure », on ressent à travers les propos de l’enfant la détresse qui étreint le père au moment du départ. Dans plusieurs nouvelles (« L’abandonné »), on ressent la culpabilité qui touche les enfants ou conjoints contraints d’abandonner leur proche qui dans un hôpital, qui dans une maison de retraite. La nouvelle que je retiens le plus est « Un dimanche matin, la tête entre les mains », qui aborde ce thème de la culpabilité sur un autre mode : celle vis-à-vis des actes de ses parents, actes que le personnage, adolescent, n’arrive pas à concevoir.

Je suis plus réservé concernant les nouvelles un peu plus crues, comme « Monstre »,  »Une grande amoureuse » ou « Diptères et autres merveilles ». J’ai l’impression que Franck Bellucci a envie de choquer son lecteur, de l’interpeler, mais de manière assez gratuite. Dans « Monstre », par exemple, la nouvelle aurait peut-être gagné à se terminer de manière moins provocante.

Je dois néanmoins reconnaître la maîtrise d’écriture de l’auteur, qui change assez aisément de style et de registre de langue, adaptant la construction syntaxique et les dialogues à chaque situation. Recueil qui confirme donc les qualités aperçues dans « Ce silence-là », et la capacité de l’auteur à écrire sur le secret, le trouble qui assaillent les personnages.

Billet critique sur « Et pour le pire » paru sur le site « Cuneipage.com »

Ci-dessous, l’avis de Sylvie Sagnes sur le recueil Et pour le pire,

mis en ligne sur son site littéraire « Cuneipage ».

lien : http://www.cuneipage.com/

18.03.2009

Et pour le pire, Fragments de vie – Franck Bellucci

bellucci.jpgQuatorze nouvelles qui exposent un fragment de vie, un moment particulier où ça dérape, où une histoire banale devient noire, horrible, dramatique.

On commence fort avec « Choc frontal« , qui est l’histoire de ce coup de fil en pleine nuit que chacun redoute. Élégante, la narration nous plonge immédiatement en empathie et on vit ce moment de basculement avec intensité.  « Monstre » vient alors nous doucher, quelque chose ne fonctionne pas dans cette lettre posthume, on n’y croit pas. « Les Anges noirs » emprunte au fantastique, avec une certaine pesanteur pas très convaincante non plus. Il y a comme ça quelques nouvelles qu’on lit sans ressentir vraiment quelque chose, on regarde les ficelles, ce n’est jamais bon signe.

Et puis arrive « A lundi…« , et on y est. Nous aussi, sur la tombe, on nettoie, on bavarde. « L’Abandonné » est terrible, d’une justesse parfaite, « Je me souviens, je n’en peux plus de me souvenir« … Comment dire qu’on baisse les bras ? Un texte étincelant, sobre. Un morceau de coeur qui s’arrache. « Diptères et autres merveilles… » démontre que si l’indifférence n’est pas un crime, elle peut avoir des conséquences… ignobles. Enfin « Témoignages » fait froid dans le dos, dans l’univers des TOC (que j’ai bien connu).

Un recueil assez inégal, donc, qui contient une pépite en son milieu, comme un écrin. Des morceaux de vie, celle du quotidien et des problèmes qui minent, celle des relations familiales qui demeurent tellement importantes.

Une plume à suivre…

Ed. Demeter, 2009, 141 p.

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