Faute d’avoir eu la chance d’assister à l’une des deux représentations de cette pièce, je l’ai lue.
Que les esprits cartésiens incapables de trouver leurs repères hors d’un univers rationnel sortent sur le champ !
La place est ici laissée libre au « fantastique », à l’humour noir et à l’ironie…malveillante (!)
L’angoisse et la peur (de rater sa vie, par exemple) ne sont jamais très loin…
Le trio (quasi) schizophrène mis en scène flirte parfois si bien avec le délire et la paranoïa que le lecteur a toutes les raisons de craindre le pire…en se souvenant de la scène d’ouverture.
Il faut dire que l’auteur s’en donne à cœur joie à l’heure des règlements de comptes au sein du « couple » ; attaques en règle et vérités trop longtemps tues se succèdent en pleine mitraille !
Avec un farouche sens de l’autodérision (…que l’on se plait à imaginer), cette féroce remise en questions (et en doutes) s’avère pleine d’abîmes.
Cruelle destinée !…
Quant à la référence kafkaïenne ouvertement faite au début (une courte mais…longue scène de lecture), il est possible qu’elle desserve (refroidissant certains lecteurs en mal d’audace) une œuvre qui n’a nullement besoin de cette ombre planante pour exister.
Des regrets, des regrets ?
Au moins celui d’avoir été privé du spectacle scénique…
B.
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Faute d’avoir eu la chance d’assister à l’une des deux représentations de cette pièce, je l’ai lue.
Que les esprits cartésiens incapables de trouver leurs repères hors d’un univers rationnel sortent sur le champ !
La place est ici laissée libre au « fantastique », à l’humour noir et à l’ironie…malveillante (!)
L’angoisse et la peur (de rater sa vie, par exemple) ne sont jamais très loin…
Le trio (quasi) schizophrène mis en scène flirte parfois si bien avec le délire et la paranoïa que le lecteur a toutes les raisons de craindre le pire…en se souvenant de la scène d’ouverture.
Il faut dire que l’auteur s’en donne à cœur joie à l’heure des règlements de comptes au sein du « couple » ; attaques en règle et vérités trop longtemps tues se succèdent en pleine mitraille !
Avec un farouche sens de l’autodérision (…que l’on se plait à imaginer), cette féroce remise en questions (et en doutes) s’avère pleine d’abîmes.
Cruelle destinée !…
Quant à la référence kafkaïenne ouvertement faite au début (une courte mais…longue scène de lecture), il est possible qu’elle desserve (refroidissant certains lecteurs en mal d’audace) une œuvre qui n’a nullement besoin de cette ombre planante pour exister.
Des regrets, des regrets ?
Au moins celui d’avoir été privé du spectacle scénique…
B.
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