« Et pour le Pire », nouvel avis publié sur « Le Blog de Jostein » :

 Ci-dessous un avis critique sur « Et pour le Pire »

publié aujourd’hui 21 avril 2010 sur le site  »Sur la route de Jostein » :

Lien : http://surlaroutedejostein.over-blog.com/

(Merci à son auteur que je ne connais pas… mais qui sait… un jour peut-être…)

 « Ces courtes nouvelles traitent de thèmes très forts comme la mort, les accidents, le suicide, les psychoses, la dénonciation. Ce sont des cas extrêmes mais  le lecteur y retrouve obligatoirement des émotions ressenties par lui-même ou ses proches.

Les thèmes sont traités avec force, sensibilité et suspense. J’y ai retrouvé plusieurs émotions comme la peine, la tendresse, l’espièglerie. Les histoires vont quelquefois à la limite de l’absurde mais là aussi, ce registre est manié avec intelligence.

Chacun sait qu’il faut parfois peu de choses pour que la vie bascule.

J’admire la façon dont l’auteur s’approprie les différents registres. Il peut se mettre à la place d’un enfant abandonné, d’une femme meurtrie, d’une veuve âgée et espiègle, d’un homme excédé, tel un acteur ou un homme de théâtre.

Le style et la construction littéraire sont excellents avec des phrases riches, un rythme adapté aux émotions, un maintien de l’angoisse et du suspense. « 



Quelques photographies du spectacle « Novecento Pianiste » (2):

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Quelques photographies du spectacle « Novecento Pianiste » (1)…

Pour davantage de clichés sur le spectacle, voir l’album (colonne de droite).

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Un joli succès et un accueil chaleureux pour les premières représentations du spectacle « Novecento Pianiste »

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Article paru dans La République du Centre le mardi 16 mars 2010.

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Article de presse paru dans « La République du Centre » du 2 mars 2010 à propos de la représentation de « L’Invitée » à Ingré :

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Extrait du recueil « Et pour le pire » , nouvelle intégrale « Un père qui pleure ».

Un père qui pleure

« Il y avait eu comme un retour illusoire à la douceur des premiers temps.

Mais cela aussi était le signe que les choses entre eux atteignaient leur terme. »

Danièle Sallenave, Un printemps froid.

Je n’ai jamais réussi à t’en vouloir. On n’en veut pas à un père qui pleure. Tu semblais tellement désemparé, tellement malheureux d’avoir à m’annoncer cette triste nouvelle. Tu partais. Parce qu’il le fallait ; tu ne pouvais pas faire autrement, tu ne pouvais plus faire semblant. Tu avais longtemps réfléchi pour essayer de trouver une autre solution. Tu avais passé des nuits blanches à chercher comment faire, comment m’éviter cette douleur, ce traumatisme. Car tu savais que cela en serait un. Il ne pouvait en être autrement. Un père qui part est toujours une blessure, et ton départ l’a été. Alors, comment me faire comprendre ? Comment me dire ?

Un soir, tu es venu, tu m’as rejoint dans ma chambre au fond du couloir. Il était déjà tard, je ne dormais pas encore. Tu n’as pas eu à me réveiller. Tu t’es assis sur le bord de mon lit et ta grande, ta large main m’a caressé le visage. J’aurais voulu être bien, profiter de ce moment avec toi, de cette complicité, de ce silence partagé, de ta chaleur, mais je voyais que tu étais désemparé, et tellement malheureux ; je devinais que ton geste n’était que le préambule à des mots qui allaient venir et qui allaient détruire cette fragile harmonie. Des mots qui feraient mal, qui feraient aussi que plus rien ne serait comme avant. Pour être sincère, je redoutais cet instant mais je savais au fond de moi qu’il arriverait. J’en avais l’étrange certitude. Il ne pouvait qu’arriver. Forcément. Depuis des mois déjà, je l’attendais, avec crainte, dans l’obscurité de ma chambre, dans l’épaisseur de mes idées noires. J’attendais et je comptais les jours. Car, du haut de mes dix ans, je sentais bien que ton regard n’était plus le même. Je surprenais souvent la tristesse sur ton visage comme je voyais le chagrin sur celui de maman. Mes parents unis dans la mélancolie. Les silences entre vous se faisaient de plus en plus longs, de plus en plus lourds. Vous ne vous donniez plus la main. Vous ne marchiez plus côte à côte. Malgré mes efforts, mes ruses d’enfant, vous vous évitiez et vous ne vous frôliez plus, parfois, que par inadvertance. Je m’attendais donc à ce que tu viennes, un jour, un soir, dans ma chambre, à ce que tu m’expliques que tu avais quelque chose à me dire et je savais exactement ce qu’était ce quelque chose. Oui, je savais précisément ce que tu me dirais.

Tu m’as parlé mais je me souviens surtout de tes larmes. Je ne t’avais jamais vu pleurer, toi, mon père, mon héros infaillible, ma référence. Je ne pensais pas que tu pourrais pleurer. Et à mon chevet, ce soir-là, tu pleurais. Alors, je t’ai pris dans mes bras d’enfant pour te consoler, pour te faire croire que ce n’était pas grave, pour te murmurer que je comprenais, que de toutes façons, même parti, tu resterais mon papa. Qu’entre nous, ce serait toujours pareil. À mon tour, je t’ai caressé le visage ; j’ai passé ma petite main dans tes cheveux noirs et épais.

Ainsi, il était arrivé ce moment que j’avais redouté. Tu t’en allais. Tu partirais, le lendemain. Il ne fallait plus attendre as-tu indiqué. Tout était prêt. Tu prendrais tes affaires, tes vêtements, tes livres, tes disques préférés, tout ce qui te ressemblait, tout ce qui marquait ta présence, tout ce qui disait celui que tu étais, tout ce que j’avais toujours vu autour de moi et qui me rassurait et tu irais vivre dans un autre appartement, avec une autre femme que tu avais rencontrée, que tu aimais disais-tu, parce que parfois l’amour pour celle qui est la mère de son fils s’éteint, sans raison, c’est comme ça, et un sentiment semblable, aussi beau, aussi fort, plus fort encore, un sentiment irrésistible, contre lequel on ne peut lutter, naît pour une nouvelle personne. C’est ce que tu m’expliquais entre deux sanglots maladroitement contenus. Tu irais de l’autre côté de la ville mais, bien sûr, tu continuerais à venir, à me voir, à m’aimer, et moi aussi je viendrais chez toi, chez vous, chez nous, dans cet autre appartement où une grande et belle chambre me serait réservée. Une chambre que je serais autorisé à décorer à mon goût, exactement comme je le voudrais. Je crois que ce sont ces mots-là que tu m’as dits. De maman, tu ne m’as pas parlé. Et tandis que tu prononçais ces phrases dont je pensais que tu avais dû les préparer, les apprendre, les répéter, peut-être même les écrire toi qui aimais tant écrire sur de petits carnets mystérieux, je l’imaginais, seule, toute seule, dans le salon, en bas, en train de pleurer, elle aussi. Tu m’as embrassé comme on embrasse quelqu’un qu’on a peur de ne pas revoir. Intensément. Tu m’as serré fort, si fort que tu m’as fait mal, et puis tu es sorti de ma chambre. Tu m’as paru différent, presque déjà vieux. Un autre.

C’est ainsi que tu es parti mais avec moi j’ai conservé ta chaleur, ton odeur, l’empreinte de ta grande et large main et surtout le goût de tes larmes. Des larmes de mon père, j’en ai fait mon plus beau trésor, mon secret. Comme un ultime cadeau en souvenir du temps d’avant.

Lorsque je me suis réveillé, tu n’étais déjà plus là. Je me suis retrouvé seul avec elle pour qui ton amour s’était éteint. Elle avait les yeux un peu gonflés, elle semblait fatiguée, ses mains tremblaient parfois, mais elle me souriait, elle me disait des mots tendres, réconfortants, elle me faisait des promesses, elle me proposait mille choses à entreprendre. Elle conjuguait les verbes au futur pour que je ne perde pas espoir. Elle n’arrêtait pas de parler cherchant à combler à sa manière ton absence. Elle m’embrassait également, aussi fort que tu l’avais fait, à me faire mal, à m’étouffer. Elle était belle, ma mère, et je l’ai consolée. En fait, j’ai passé le reste de ma vie à la consoler.

Tu vois, malgré tout ce que tu penses, malgré ce que tu as toujours pensé, je ne t’en veux pas. Peut-être même t’ai-je compris, admirant ton courage, car il en faut du courage pour revendiquer son envie d’être heureux, pour refuser l’ennui et les rancoeurs, pour jouer le rôle, le mauvais rôle, de celui qui part, qui abandonne un petit garçon, qui laisse seule une femme blessée. Pour aller dans un autre appartement de l’autre côté de la ville avec une autre femme. Non, je ne t’en veux pas parce qu’on n’en veut pas à un homme qui pleure, qui pleure d’avoir à dire ce qu’il a à dire, qui pleure d’avoir à partir.

Et parfois même, l’homme que je suis devenu, l’époux, le père, le héros infaillible sur lequel se posent les yeux de ses fils, se demande s’il ne devrait pas pleurer, à son tour, un soir, dans une chambre d’enfant.

                                                            

(© 2008/droits réservés)

                                                                                                                             Fragments de vies



4 et 5 décembre prochain : 4ème édition « Les Bouquinales d’Ingré » : programme complet des manifestations…

Pour découvrir le programme détaillé des manifestations proposées

dans le cadre des prochaines « Bouquinales » de la ville d’Ingré,

 les 4 et 5 décembre prochains :

cliquez sur les documents ci-dessous.

4 et 5 décembre prochain : 4ème édition lesbouquinalesdcembre2009dpliant21x29rectocorrige.pdf

pdf dans Agenda : dates à  retenir... bouquinalesdcembre2009dpliant21x29versocoorige.pdf



Bientôt : 4ème édition des « Bouquinales » d’Ingré (Loiret), 4 et 5 décembre.

    Cette année, les « Bouquinales » d’Ingré se tiendront les 4 et 5 décembre 

Elles auront pour thème « Histoires d’équilibres ».

Au programme : salon du livre, dédicaces, rencontres, conférences, spectacles, ateliers et animations diverses…

J’aurai le plaisir d’y être le samedi 5 décembre auprès d’autres auteurs invités. 

 

Bientôt : 4ème édition des

 



Note de lecture : « L’Homme sans lumière » de Richard Andrieux, éditions Héloïse d’Ormesson : un récit du chagrin associé à une déclinaison inaboutie du thème du double.

Il  s’appelle Gilbert Pastois et il vit seul depuis que sa compagne Jeanne l’a quitté. Sa douleur est immense, son chagrin le mine, mais il résiste malgré tout parce qu’il se confie à cet inconnu esseulé qu’il a croisé un jour ; à cet inconnu qu’il suit régulièrement dans la rue et auquel il adresse des lettres de confidence : à cet homme en qui il croit se reconnaître.

 

Richard Andrieux propose ici un texte simple, limpide, qui aborde des thèmes graves et touchants comme le chagrin d’amour, l’inadaptation au monde ou encore l’incapacité à être heureux. Ce bref roman, essentiellement épistolaire, peut aussi être lu comme une réflexion sur le rapport à soi et à l’autre, sur les pouvoirs de l’écriture, sur une nouvelle variation sur le thème classique du double.

 

Toutefois, si le livre présente des qualités dans son contenu ainsi qu’une évidente sincérité dans sa démarche, il ne fait hélas qu’effleurer des sujets qui auraient mérité une plus grande attention. De même, le style demeure globalement assez plat, donc terne. L’écriture manque de nerf, de relief. Enfin, il faut bien admettre qu’il n’est pas toujours aisé de croire en cette situation et en ce personnage narrateur qui la vit et la raconte…

 

Extrait : « Il y a des gens comme ça qui vous donnent l’impression que leur vie est une évidence heureuse. Comme si pour eux le seul fait de vivre, de respirer, suffisait pour que chaque instant ait un sens. On dirait qu’ils n’ont besoin de rien pour se sentir bien. Comment font-ils ? » (p.26)

Note de lecture :

 



« Partir » de Catherine Corsini ou les ravages de la passion…

Depuis quinze ans, Suzanne mène une vie bourgeoise et confortable auprès de son mari, médecin, dont elle a eu deux enfants. Ils habitent une grande et belle maison dans le sud de la France et affichent donc tous les signes extérieurs du bonheur familial et de la réussite sociale. Toutefois, Suzanne rencontre Ivan, un ouvrier qui a fait de la prison et qui vit de petits boulots. Avec lui, elle découvre une passion charnelle dévorante, foudroyante, une sorte de révélation sensuelle qui va la pousser à renoncer à son confort pour regagner sa liberté de femme.

 

Le film de Catherine Corsini est construit comme une tragédie. Il commence par un coup de feu dans la nuit qui fait d’emblée comprendre que le dénouement de cette histoire sera forcément fatal. Il met également en scène une passion dévastatrice laquelle broie les personnages, tous autant qu’ils sont, et les entraîne inexorablement vers le malheur. A la vie raisonnable s’oppose la passion ; au devoir s’oppose le désir. De même, plus l’étau se resserre sur l’héroïne, plus les paysages se font arides, marqués par un soleil aveuglant et mordant.

 

Toutefois, ce n’est pas tant ce caractère tragique du film qui retient l’attention que la volonté, à bien des égards plus originale, d’aborder le lien entre l’amour et l’argent, entre l’aspiration à la liberté et la nécessité de s’assumer matériellement. Suzanne est en effet une femme dépendante et elle le découvre dans la douleur. Elle n’a aucune autonomie financière, aussi est-elle totalement soumise à son mari et incapable de réaliser sa quête de liberté. L’intérêt majeur du film réside d’une part dans cette volonté réaliste de lier deux thèmes rarement associés au cinéma (la passion amoureuse et l’argent) et d’autre part dans la prestation lumineuse de Kristin Scott Thomas que l’on retrouve aussi bouleversante que dans Il y a longtemps que je t’aime. Il convient aussi de souligner le talent de la réalisatrice qui filme les corps et les visages au plus près, comme pour mieux saisir un frémissement, un signe physique mineur et pourtant hautement  signifiant.

 

Toutefois, force est de constater et de regretter que le pari n’est pas entièrement gagné. En effet, le film n’est hélas pas exempt de clichés, de scènes conventionnelles et attendues (la femme qui subit stoïquement, les yeux rivés sur le plafond, les assauts de son époux par exemple). Et surtout, il est bien dommage que le personnage du mari ,interprété par Yvan Attal, soit si caricatural. Dieu que cet homme parvenu, avide de pouvoir, manipulateur et odieux manque de nuances ! On aurait aimé un peu plus de finesse psychologique dans un film qui prétend explorer la complexité du cœur, de l’âme et des relations humaines. L’émotion n’en aurait alors été que plus forte…

Kristin Scott Thomas et Sergi Lopez.

Une passion entre la bourgeoise (Kristin Scott Thomas) et l’ouvrier (Sergi Lopez).



Note de lecture : « Je viens de tuer ma femme » d’Emmanuel Pons, éditions Arléa ; ou des avantages et des inconvénients du meurtre d’une épouse un peu trop pénible…

Il vient de tuer sa femme. « Il » c’est le narrateur, étrangement baptisé Emmanuel Pons à l’instar de l’auteur de ce curieux et désopilant récit. Oui, il l’a tuée parce qu’elle lui rendait la vie impossible et parce qu’il était grand temps pour lui de jouir de nouveau de sa liberté. Certes, mais voilà, comment se débarrasser du corps ? L’enterrer ? Le couper en morceaux pour le faire disparaître dans des sacs poubelle ? La congeler plutôt histoire de lui conserver une éternelle jeunesse et d’en faire une interlocutrice attentive mais définitivement réduite au silence ? La question est délicate en vérité… Et pas si facile de faire le bon choix surtout lorsque les voisins et amis semblent s’évertuer à ne pas vous faciliter la tâche !

On l’aura compris : Je viens de tuer ma femme est un petit roman loufoque, surréaliste, caustique et drôlissime. Un vrai régal d’humour noir à savourer pour sa cruauté, sa fantaisie, son originalité. Un texte audacieux qui fait beaucoup rire tout en portant un regard souvent juste sur les affres de la vie de couple. Une vie qui peut à bien des égards réserver des surprises !

Note de lecture :



Note de lecture : « D’autres Vies que la mienne » d’Emmanuel Carrère, éditions P.O.L.

Ca commence par la mort d’une enfant emportée par la vague du tsunami ; ça se termine par la mort d’une mère, Juliette, emportée par un cancer. Entre les deux, comme le titre l’indique, des parcours de vies, d’autres vies que celle d’E. Carrère et pourtant de vies qu’il a croisées, qui lui ont été racontées, et de vies proches, si proches qu’elles renvoient aussi à la sienne à laquelle, parfois, elles vont jusqu’à donner sens.

Hormis les longues descriptions sur les affres des crédits à la consommation et les batailles juridiques qu’ils engendrent, passages dont le lecteur se serait sans mal passé, ce récit est parfaitement abouti, tant par sa construction qui entremêle les destins au sein d’une organisation d’ensemble cyclique que par la sensibilité, la justesse et l’émotion qui le caractérisent ou encore l’originalité de sa démarche (raconter les autres pour échapper au nombrilisme de l’écriture autobiographique et, nonobstant, en racontant l’autre se comprendre soi-même). L’auteur nous emporte dans ce qu’il y a de plus intime, de plus singulier et pourtant d’universel : les douleurs, la maladie, la mort, le souvenir, les regrets, la justice. Les personnages du livre nous habitent longtemps une fois le volume refermé qu’il s’agisse de Juliette que le cancer condamne, de Patrice son mari, de Clara, Amélie et Diane leurs trois filles, d’Etienne le juge au caractère bien trempé, de Delphine et Jérôme les parents de l’enfant disparue un jour de décembre 2004 au Sri Lanka, ou de Hélène la sœur de Juliette. Et puis il y a surtout la voix du narrateur, une voix franche et sincère, que l’on écoute, que l’on accompagne sur le chemin chaotique qui la mène du vibrato initial de la mélancolie et de la révolte à la clarté d’un bonheur et d’un apaisement enfin conquis.

Une très beau livre donc ; un texte qui confirme une fois encore le talent incontestable et justement reconnu d’E. Carrère.

Extrait : 

« Chaque jour depuis six mois, volontairement, j’ai passé quelques heures devant l’ordinateur à écrire sur ce qui me fait le plus peur au monde : la mort d’un enfant pour ses parents, celle d’une jeune femme pour ses enfants et son mari. La vie m’a fait témoin de ces deux malheurs, coup sur coup, et chargé, c’est du moins ainsi que je l’ai compris, d’en rendre compte. Elle me les a épargnés, je prie pour qu’elle continue. J’ai quelquefois entendu dire que le bonheur s’appréciait rétrospectivement. » (p.308).

                                                Note de lecture :  



Citation du moment :

« Il y a des pans entiers de nos vies qui nous échappent parce que ceux qui nous entourent ne livrent rien de leurs mystères, ou alors ils oublient. »

Michèle Lesbre, Sur le sable, Sabine Wespieser éditeur, (pp.65-66).



Le Théâtre de la Rive et « L’Invitée » sélectionnés pour concourir au prochain Festival National de Théâtre Amateur.

 Le Théâtre de la Rive et « L’Invitée » sélectionnés pour concourir au 25ème Festival National de Théâtre Amateur (FESTHEA) qui se tiendra à Joué-les-Tours en octobre 2009 :

Lors du dernier festival de Cour-Cheverny et des sélections régionales de FESTHEA

Le spectacle L’Invitée joué par Le Théâtre de la Rive

 a été sélectionné pour représenter la région Centre

au prochain Festival National de Théâtre Amateur (FESTHEA)

qui se tiendra à l’Espace Malraux de Joué-les-Tours (37) du 24 au 31 octobre 2009.

*****

19 spectacles interprétés par 19 troupes, toutes sélectionnées lors d’un festival régional, vont concourir

pendant une semaine de festival théâtral à raison de 3 spectacles par jour du samedi 24 octobre au samedi 31 octobre.

Le programme complet sera bientôt mis en ligne sur ce site.

Le palmarès sera proclamé à l’issue de la compétition et après le spectacle de cloture du 31 octobre.

Le jury décernera les récompenses suivantes :

- 1er Prix : une Tour d’Or, un don de matériel de théâtre.
- 2ème Prix : une Tour d’Argent, un don de matériel de théâtre.
- 3ème Prix : une Tour de Bronze, un don de matériel de théâtre.
- Un prix spécial
- Deux Prix  d’Interprétation
- Le prix de la VILLE de JOUE-LES-TOURS : « Prix du public »
- Les techniciens remettent la gélatine d’or

Pour davantage d’informations, consultez le site officiel de FESTHEA :

http://festhea.free.fr/

 

Le Théâtre de la Rive représentera donc la Région Centre

 lors du Festival National et jouera la pièce L’Invitée

 le jeudi 29 octobre à 14h à l’Espace Malraux de Joué-les-Tours.

Venez nombreux pour nous soutenir !

*****

 

Présentation de L’Invitée (texte publié aux éditions théâtrales Les Mandarines) :

L’action se déroule en 1985. Paul Robertin, 38 ans, professeur sans vocation et individu désabusé, arrive à l’improviste chez ses parents accompagné de sa nouvelle conquête féminine Solange. Fidèle à ses habitudes, il fait le pitre et cherche à accaparer l’attention de tous en jouant le rôle du rebelle insolent, provocateur et arrogant. Excédée, sa sœur Claire lui fait alors remarquer qu’un tel comportement est tout à fait déplacé d’autant que leur père, condamné par une maladie incurable, est en train de se reposer à l’étage. S’engage donc une violente dispute, dispute à laquelle la bienveillante douceur d’Anne-Marie, la mère, réussira néanmoins à mettre un terme.

            Pour l’occasion, et parce qu’il est soucieux de faire honneur à leur invitée, Jean Robertin décide de quitter sa chambre et de participer au dîner familial. Au cours du repas, Solange répond aux questions qui lui sont posées et en vient à évoquer ses activités d’historienne ainsi que son travail de recherche qui porte sur la seconde guerre mondiale. Elle explique d’ailleurs être venue dans cette ville de province pour consulter quelques archives sur l’année 1942.

            Mais Solange Chemla dit-elle toute la vérité ? A-t-elle vraiment rencontré Paul par hasard comme elle le prétend ? N’est-elle pas en réalité en train de mettre à exécution un plan mûrement réfléchi ?

            En fait, progressivement, l’invitée va lever le voile sur un terrible secret, de ceux qui font voler en éclats les apparences ; de ceux qui mettent à mal les certitudes ; de ceux qui font apparaître la terrifiante duplicité des êtres. De ceux, enfin, qui révèlent à quel point la monstruosité peut-être banale et familière…

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Distribution :

Franck BELLUCCI (Paul)

Sylvie SAUQUET (Claire)

Serge BURNEL (le père)

Mercedes FOURNIER (Solange)

Monique RONSSE (la mère)

Mise en scène et direction d’acteurs :

Françoise TIXIER de la compagnie« Trait pour Trait » 

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Une famille en apparence très ordinaire, en apparence seulement…

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Le Théâtre à l’honneur à Cour-Cheverny les 17,18 et 19 juillet 2009 : demandez le programme…

Ci-dessous article paru dans La Nouvelle République du jeudi 16 juillet 2009.

Le Théâtre à l'honneur à Cour-Cheverny les 17,18 et 19 juillet 2009 : demandez le programme... dans programmefestheajuillet200916659062nr41n.pdf



 

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